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Chypre - UE


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1. La place de Chypre en Europe

Trois thèmes majeurs ressortent, lorsque l'on considère la place de Chypre dans l'Europe.

Le premier est d’ordre d’appartenance à une civilisation. Chypre était et continue à être au cœur de la civilisation européenne, c’est-à-dire au cœur de l'Europe. Si l'on considère l'Europe sous l'angle de la civilisation, nous pouvons dégager trois éléments primordiaux, caractérisant son unité : la civilisation grecque, la civilisation romaine et une tradition religieuse qui a ses origines en Palestine, au Moyen Orient.

Chypre, est depuis des millénaires partie intégrante du monde hellénique. Cela date en premier, de la venue, durant le deuxième millénaire avant Jésus-Christ, des Mycéniens de Grèce.

Ensuite, durant les douzième et onzième siècles avant notre ère, période contemporaine à la guerre de Troie, des Grecs Achéens sont venus s'installer dans l'île, amenant avec eux la langue, la religion et les coutumes helléniques. Ils ont fondé des cités qui portent les noms de Paphos, Salamine, Kition, Kourion.

Ce sont là quelques-unes des raisons qui ont fait que quand la Commission de l'Union Européenne a rendu son avis sur la demande d'adhésion de Chypre à l'Union, cet avis comprenait le paragraphe suivant: « La situation géographique de Chypre, les liens profonds qui, depuis deux millénaires, situent l'île aux sources même de la culture et de la civilisation européenne, l'intensité de l'influence européenne tant dans les valeurs communes au peuple chypriote que dans l'organisation de la vie culturelle, politique, économique et sociale de ses citoyens, l'importance des échanges de toute nature entretenus avec la Communauté confèrent incontestablement un caractère et une identité européenne à Chypre et confirment sa vocation à appartenir à la Communauté ».

Le deuxième thème de cette introduction liminaire, concerne le fait que, même si Chypre se situe du point de vue culturel au centre de l'Europe, géographiquement l'île constitue une frontière de l'Europe, au sens strict du terme. Tout au long de son histoire, l’île a été un bastion avancé de l'Europe, sujet aux attaques des empires voisins. Souvent, elle a subi occupations et destructions.

Les liens entre Chypre et l'Union européenne datent depuis des décennies. Les négociations avec la Communauté européenne avaient débuté en 1971 et l’île a signé, en 1972, un Accord d'Association prévoyant l'Union Douanière qui serait réalisée en deux étapes, sur une période de dix ans, avec la Communauté.

La première étape prévoyait une phase de réduction des tarifs douaniers des produits industriels et agricoles. Cette étape devait se conclure en 1977. Néanmoins, le processus fut interrompu par l'invasion et l'occupation de la partie septentrionale du pays par la Turquie, en 1974, ce qui a contribué à l'extension de la première étape jusqu'à 1987.
Le Protocole régissant la transition vers la deuxième étape de l'Accord, qui conduirait à la conclusion de l'Union Douanière, est finalement entré en vigueur le 1er janvier 1988.

Chypre a déposé sa demande d'adhésion à la Communauté en juillet 1990 et l'Avis de la Commission a été rendu le 30.6.1993 et fut adopté par le Conseil des Ministres en juillet 1993.

Les conclusions de l'Avis étaient positives à Chypre et sa demande. Notons, à titre d’exemple, un petit extrait :
« ... à la lumière du progrès accompli jusqu'ici en ce qui concerne l'union douanière, l'adoption de l'acquis communautaire par Chypre ne posera pas de problèmes insurmontables ».

Malgré les Résolutions du Conseil de Sécurité qui appellent pour le retrait des troupes étrangères, ainsi que pour le respect de l'indépendance, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de Chypre, le retrait des troupes d'occupation et des colons, et le retour de tous les réfugiés dans leurs foyers dans des conditions de sécurité, la Turquie refuse toujours de s'y conformer.

Les différents Conseils européens ont également pris en compte la situation politique à Chypre et ont confirmé le soutien de la Communauté aux efforts entrepris par le Secrétaire général des Nations unies pour la solution politique de la question chypriote.

Tout au long de ces années, Chypre a tenu le même langage à l’égard de la question de l’occupation et de son adhésion à l’Union européenne.

Ceux qui soutenaient que la solution du problème chypriote devrait être un préalable à l'adhésion de Chypre, commettaient une erreur, car l'obstacle à une solution n'était pas Chypre, pays candidat à l’époque, mais la Turquie.

Une pareille association conférerait à la Turquie non seulement un droit de véto à propos d'une solution éventuelle du problème chypriote mais également à propos de l'adhésion de Chypre à l'Union. Cela équivaudrait à reconnaitre un droit de véto à un pays ne faisant pas partie de l’Union !

Finalement, Chypre a pu adhérer à l’Union malgré les difficultés provoquées par l’occupation. Il faut également préciser sur ce point que l’Union Européenne a accepté en son sein la République de Chypre dans son ensemble (l’ensemble de l’île). Le Traité d’adhésion prévoit tout simplement la suspension de l’application de l’acquis communautaire dans la partie occupée, qui se trouve actuellement en dehors du contrôle du Gouvernement légitime de la République de Chypre.


2. La Présidence chypriote du Conseil de l’Union européenne

a) Le cadre de l’exercice de la présidence chypriote de l’Union européenne
Chypre va assumer la Présidence tournante du Conseil de l’Union européenne durant le deuxième semestre de l’année prochaine. C’est une première et cela constitue une grande responsabilité pour Chypre.

Le Président de la République de Chypre, Demetris Christofias, précise le cadre de l’exercice de cette présidence et souligne également l’importance de cette présidence pour Chypre, qui l’assume pour la première fois : « En tant que nouveau membre de l’UE, cette Présidence représente pour nous un événement particulièrement important et un défi historique.

L’un de nos objectifs principaux, en tant que pays - président, est de contribuer, au mieux de nos possibilités, aux efforts de l’Union Européenne de fonctionner, par le biais de ses politiques, comme une force génératrice de progrès, de paix, de stabilité et de prospérité sur la scène internationale.

La transformation des principes ci-dessus en action politique valorisera davantage l'image positive de l'Europe au niveau mondial. Les valeurs universelles de justice et d’égalité des citoyens, de tolérance et de pluralité des idées, nées en Europe même et qui aujourd’hui font partie de l’héritage mondial, devront guider toutes nos actions au sein de l’Union Européenne.

Nous souhaitons faciliter, au moyen de diverses recommandations, propositions et initiatives, la planification et la mise en application des politiques qui seront dans l’intérêt de tous les citoyens européens. La récente crise économique mondiale enseigne à nous tous, qu’une vigilance continue, une surveillance systématique et une protection des économies vulnérables, en particulier en ce qui concerne les intérêts des citoyens européens, sont exigées. Notre souci principal doit être le citoyen européen, qu’il soit autochtone ou immigré.

L’Union Européenne est le résultat d’une vision qui, de manière culturelle et historique, unit tous ses membres. L’intégration européenne, au moyen de l’élargissement progressif, de l’approfondissement et de la maturité des institutions de l’UE, devrait toujours être fondée sur les principes universellement acceptés de la démocratie, de l’égalité, de la solidarité et du respect de la souveraineté des peuples ».


b) Présider le Conseil – L’importance pour Chypre
La Présidence du Conseil de l'Union européenne constitue pour l'État membre qui l'assume, un événement extrêmement important, tant par l'ampleur de la responsabilité assumée pour gérer les questions européennes et promouvoir les priorités de l'Union européenne, en ce qui concerne la bonne organisation et la réalisation de diverses entrevues au sommet, que pour l'expérience et les avantages qu’il en retire.

La Présidence du Conseil de l'UE pendant le second semestre 2012 constituera un moment décisif pour la République de Chypre, qui devra faire face à un défi considérable, tant à cause de sa taille que parce qu'il s'agit d'un des membres les plus récents de la famille européenne.

Cependant il s'agit également pour Chypre d'une occasion historique de contribuer à la réalisation des ambitions et des objectifs de l'UE et d’un investissement stratégique pour une participation plus efficace de Chypre aux activités européennes.

En outre, la République de Chypre aura l’occasion de présenter sa propre vision politique en ce qui concerne l'avenir de l'Europe.



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